Pourquoi sommes-nous à la croisée des chemins pour le NUAGE (CLOUD)?
Pendant 20 ans, j’ai vendu des équipements d’infrastructure aux entreprises. Nous sommes maintenant à la croisée des chemins. Pas plus tard que la semaine dernière, je discutais avec un client et il m’a dit : « C’est probablement la dernière fois de ma vie que j’ai acheté des serveurs! ». Et je dois l’admettre, il a raison, et c’est ce que la plupart des gestionnaires se disent maintenant.
Vous savez, lorsque, dans mon entreprise, nous avons commencé à vendre VM Ware 2.5, nous étions parmi les premiers, on nous regardait comme des extraterrestres, mais, 6 mois plus tard, pratiquement tous les revendeurs de la ville l’offraient. Au début, je convainquais les clients d’en faire l’essai pour le DR ou leur laboratoire. Maintenant, regardez autour de vous et essayez de trouver une entreprise qui n’a pas de virtualisation. Encore plus loin, plusieurs entreprises ont maintenant une politique stipulant que tout nouveau service ou application doit être en virtuel et dans le cas contraire on doit faire la démonstration que ça ne peut pas être le cas. Est-ce que tous les serveurs sont maintenant virtuels? Non, il y a des cas où ce n’est pas possible.
Ce qui a pris environ 8 ans pour que la virtualisation soit incontournable dans les entreprises en prendra 2 ou 3 maximum avant que ce soit identique avec l’informatique dans le nuage (CLOUD). J’entends par là l’infrastructure complète dans le nuage, pas juste un partage réseaux dropbox, google, onedrive ou autres xxxdrive.
C’est facile de comprendre, il vous suffit de comparer dans les faits entre avoir ses serveurs à la façon traditionnelle et être dans le NUAGE (CLOUD). Attendez, je ne parle pas de retourner à l’âge de pierre où nous avions un serveur physique pour une application et où l’on essayait d’y mettre le plus de services possibles par serveur parce que le tout coûtait cher.
L’erreur que plusieurs font, c’est de calculer le coût d’acquisition d’un serveur versus le coût pour les mêmes ressources dans le nuage. Pourquoi? Parce que le coût d’acquisition n’est que la pointe de l’iceberg.
Voici quelques points que vous devrez entrer dans votre calcul en plus du coût d’acquisition :
- Le temps pour en faire l’acquisition (le magasinage, l’émission de la commande et la réception par la suite)?
- Vous l’avez acheté en fonction de vos besoins pour les 3 prochaines années?
- Est-ce que vous avez les contrats de service suffisant pour rencontrer vos SLA?
- Est-ce que vos batteries UPS ont été remplacées? Avez-vous validé si elles étaient assez puissantes? Car les nouveaux serveurs ont des blocs d’alimentation plus gourmands que les anciens.
- La climatisation, elle, est-ce qu’elle a été évaluée? Est-elle sous contrat de service, si oui, quel en est le coût?
- Combien vous coûte en électricité annuellement votre centre de données? Ça inclut tout ce qui est branché à l’UPS, hors UPS et la climatisation.
- Pour faire le remplacement, vous devrez prévoir un arrêt de service?
- Est-ce que votre réseau pourra supporter la charge de ce nouveau serveur ou devra-t-il passer à 10 GBE?
- Combien votre hyperviseur vous coûte-t-il en maintenance par année?
- Combien de temps votre personnel mettra-t-il à le mettre en service? Pendant ce temps, il reste dans la boîte et perd de la valeur.
- Est-ce qu’il vous faut une nouvelle armoire ou faire des acrobaties pour le mettre dans vos armoires actuelles?
- Combien de temps votre personnel prendra pour l’installer et le câbler physiquement?
- Le coût en main d’oeuvre pour la maintenance de ce système durant sa vie.
- Qu’allez-vous faire avec le vieux serveur?
Comparez tout ceci à faire l’acquisition dans le nuage et toutes ces questions ne se posent pas. L’acquisition et le provisionnement de ressources sont très simples et rapides.
Le coût est facile à budgéter et est mensuel en fonction de votre utilisation, donc pas besoin de prévoir pour 3 ans. Vous vous approvisionnez pour maintenant et ajouterez des ressources dans le temps au besoin. Le déploiement est quasi instantané. Tout le reste est pris en charge par le fournisseur (CSP) : l’espace armoire, l’alimentation électrique, la climatisation, le réseau, le rafraîchissement technologique, l’hyperviseur et avec une disponibilité de 99,999%.
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